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Comptablement, une œuvre d’art n’est pas amortissable. Une société qui achète une œuvre

d’art ne peut l’inscrire à un compte de charges. Couramment connu et utilisé en entreprise pour le financement d’un véhicule ou d’un outil de production, le leasing (ou location avec option d’achat) peut aussi être mis en place pour réaliser l’acquisition d’un tableau, d’une sculpture, d’une photographie ou de mobilier d’art.

Voici qui nous sommes. Voici les valeurs en lesquelles nous croyons

L’importance de l’art en entreprise

Une œuvre d’art est plus qu’un méli-mélo de peintures ou de matériaux. C’est une

affirmation. C’est un moyen de dire "voici qui nous sommes. Voici les valeurs en lesquelles

nous croyons". Elle en dit long sur qui vous êtes en tant qu’entreprise et même en tant que personne.

En tant que dirigeant d’entreprise, il y’a des éléments que vous ne pouvez négliger. Les

œuvres d’art en font partie.


Soutenir la création contemporaine

Vous n’avez probablement pas 125 millions de dollars USD à investir dans un tableau,

fusse-t-il de Van Gogh… Investir dans des artistes émergents est un moyen peu onéreux

de faire fusionner les mondes de l’art et celui de l’entreprise. Et plus abordables

financièrement que les artistes réputés, les jeunes créateurs n’en sont pas moins

talentueux. En outre, la valeur de leurs œuvres ira crescendo au fil du temps.

Les loyers mensuels sont déductibles du résultat imposable, et diminuent ainsi votre IS ou IRPP

Mais peu d’entreprises se tournent vers le mécénat artistique et l’article de loi qui lui est

consacré (238 bis AB du CGI). Cela s’explique par des conditions de défiscalisation trop

restrictives et souvent complexes. Par exemple, le montant des déductions fiscales est

plafonné à 5/1000 du chiffre d’affaires, et ces dispositions ne concernent que les œuvres des

artistes encore vivants. De surcroît, elles ne concernent pas toutes les entreprises.

L’achat en leasing apparaît donc comme une alternative intéressante.

L’œuvre d’art est totalement achetée à l’artiste par la société de leasing, qui la loue ensuite à l’entreprise utilisatrice

Les intérêts multiples du leasing


Le principe

Le leasing (ou crédit-bail) est un contrat qui permet à une entreprise de louer une œuvre

avec possibilité de la racheter à une valeur résiduelle en fin de contrat. L’entreprise s’engage

sur la durée. L’œuvre d’art est totalement achetée à l’artiste par la société de leasing, qui la loue ensuite à l’entreprise utilisatrice moyennant une somme couvrant les intérêts, l’amortissement et la rémunération du service.


La société spécialisée en leasing est, quant à elle, engagée à vendre l’œuvre d’art si le

locataire le désire. Le transfert de propriété n’intervient qu’en fin de contrat si l’entreprise

lève l’option d’achat.



L’intérêt fiscal

Les loyers mensuels sont déductibles du résultat imposable, et diminuent ainsi votre IS

ou IRPP. Le loyer entre dans le cadre de la décoration et l’aménagement des bureaux

au compte 6068 du plan comptable général. Il est considéré comme une charge

d’exploitation entièrement déductible de l’assiette imposable à condition que les œuvres

soient exposées dans un lieu accessible à l’ensemble du public de l’entreprise (une salle

de réunion, un hall d’accueil ou un bureau de réception).


L’intérêt financier

Le leasing n’altère pas la capacité d’emprunt et il permet d’étaler sur plusieurs années

(de 12 à 48 mois) la charge de l’investissement. Car c’est la société spécialisée en leasing

(qui est propriétaire de l’œuvre pendant toute la durée du contrat) qui facture chaque

mois un loyer mensuel correspondant à la valeur locative de l’œuvre d’art exposée. Bien

entendu, le loyer payé contribue directement à son financement.


La cerise sur le gâteau

En fin de contrat de location, l’option d’achat est libre. Après la période de location (financée par

l’entreprise), les œuvres d’art sont cédées à une tierce personne grâce à une option d’achat. Le

dirigeant de la société peut alors faire le choix de transférer l’option d’achat à sa propre

personne, et de devenir, in fine, propriétaire pour un montant symbolique.


Un exemple

Vous trouverez ci-dessous un comparatif en deux solutions :

*Calcul de l’économie: 370 € de charges permettent 122 € d’économie d’impôt mensuelle

multiplié par 36 mois = 4445 € d’économie totale sur la durée du contrat soit, après

déduction du coût de financement, une économie effective de 1 107€.


Conclusion

Acquérir des œuvres d’art en leasing regorge d’avantages :

 - Renforcer votre image, 

 - Soutenir la création,

 - Réduire vos impôts,

 - Lisser la dépense,

 - Acheter des œuvres d’art à moindre coût,

 - Posséder, in fine, les œuvres à titre personnel.


Pour les entreprises, et les professions libérales, c’est sans conteste le moyen le plus sûr

de se constituer une collection d’œuvres d’art sans virer au rouge. Comment se fait-il

que vous n’y ayez pas encore eu recours ?


Avec ses longs cheveux bouclés retenus par des couettes et ses grands yeux verts

pétillants de malice, Candy est vite devenue un personnage emblématique des années 80.

Arrivée sur nos écrans à la fin des années 70, Candy s’est installée pendant plusieurs

années dans notre paysage audiovisuel.

Si, dans la mémoire collective, il s’agit d’une bluette joyeuse et romantique, l’histoire de

Candy est pourtant loin d’être rose. Avec en toile de fond la Belle Époque puis la Première

Guerre mondiale, la vie de la jeune fille n’est pas faite que de bonheurs et de rires. Même

son générique, pourtant si gai, le confirme : « On s’amuse, on pleure, on rit. Il y a des

méchants et des gentils ».

Et il faut avouer que dans la réalité aussi, Candy ne s’est pas fait que des amis…

En route pour un petit flashback dans l’histoire de Candice White Ardley !


À l’origine du dessin animé Candy

Candy est originaire du Japon. Avant de devenir une star du petit écran, elle est l’héroïne

d’un manga en 9 volumes, pré-publiés entre 1975 et 1979.

Le scénario est rédigé par Kyoko Mizuki. Au dessin on retrouve Yumiko Igarashi,

qui sera également créatrice de Georgie.

C’est en 1976 que cette histoire, alors intitulée Candy Candy, est adaptée en dessin animé par TOEI Animation, déjà auteur de Goldorak.

Loin de l’univers guerrier et robotisé d’Actarus, cette série télévisée d’animation est la première adaptation d’un genre nouveau : le shojo. En japonais, ce terme signifie « petite fille » ou « jeune fille ». Il désigne les mangas écrits pour le jeune public féminin, friand d’histoires d’amour romantique et d’amitiés solides.

D’autres verront le jour au fil des années. Tout le monde se souvient de Juliette je t’aime ou encore Lucille amour et rock n’roll, Princesse Sarah…


La série d’animation compte au total 115 épisodes de 26 minutes chacun.

Plusieurs diffusions

En France, le premier épisode est diffusé sur Antenne 2 le 18 septembre 1978, dans

l’émission Récré A2, sous le nom raccourci de Candy.

La série d’animation compte au total 115 épisodes de 26 minutes chacun. Mais au début, ils

sont fractionnés et ne durent alors que 5 minutes. Les enfants regardent Candy petit à petit,

du lundi au vendredi.


Lorsqu’ils sont programmés sur la case du mercredi après-midi, les épisodes retrouvent leur

durée initiale et sont proposés dans leur intégralité.

C’est en 1987 que Candy débarque sur TF1, accompagnée de Goldorak. En effet, AB

Productions a racheté l’ensemble des droits pour pouvoir lancer le Club Dorothée. Silvio

Berlusconi, alors patron de La Cinq, ayant fait main basse sur toutes les nouveautés, Candy

et ses amis aident le Club Do’ à démarrer. La série est ensuite reprise par plusieurs chaînes, jusqu’en 1996 sur TMC.


Chicago au début du 20ème siècle


Le pitch

C’est la fin du XIXème siècle. Situé à 100 kilomètres au Sud-Est de Chicago, dans l’Indiana,

le petit village de La Porte abrite un orphelinat tenu par Mlle Pony et Sœur Maria.

Un jour de neige, les 2 femmes découvrent, dans un panier, 2 bébés abandonnés. Ces

petites filles s’appellent Annie et Candy.

Inséparables depuis ce jour, les fillettes grandissent ensemble, jusqu’à ce qu’Annie soit

adoptée par la famille Brighton. Candy reçoit alors une lettre de son amie, lui expliquant qu’elle veut tourner la page et ne plus avoir de lien avec l’orphelinat. Se sentant à nouveau abandonnée, elle se réfugie en haut de la colline en face de l’orphelinat. C’est alors qu'apparaît un beau et jeune garçon en costume écossais, jouant de la cornemuse. Il console Candy avant de s’en aller, en laissant tomber dans l’herbe un médaillon estampillé d’un « A ». À partir de ce moment, Candy n’aura de cesse de retrouver celui qu’elle appelle « le prince de la colline ».


Premier amour

La famille Lagan adopte Candy, afin qu’elle devienne la fille de compagnie de leurs enfants,

Neil et Eliza. Tandis que ces 2 petits diables prennent un malin plaisir à lui mener la vie

dure, Candy trouve du réconfort auprès de leur cousin, Anthony Brown.

Sa ressemblance avec le prince de la colline et l’initiale de son prénom lui font penser qu’il

s’agit peut-être de ce garçon qu’elle cherche toujours. Bien que ce ne soit pas lui, le cœur

de Candy bat pour ce jeune homme doux et gentil. Mais Anthony est victime d’un accident

de cheval qui met fin à leur idylle naissante. Entretemps, les amis de Candy ont compris qu’elle était malheureuse dans cette famille. Ils écrivent alors à l’oncle William Albert Ardlay, considéré comme le patriarche du clan dont font partie les Lagan. Celui-ci entend leur détresse. Il décide d’adopter Candy et l’envoie dans un collège à Londres afin qu’elle devienne une vraie lady.


Bad boy

Comme beaucoup de demoiselles, Candy est attirée par un adolescent aussi beau que

tourmenté. Il s’appelle Terrence Grandchester, mais tout le monde l’appelle « Terry ».

Délaissé par ses parents, ce jeune rebelle sèche les cours et la messe. Il fume, il boit, et

rêve de devenir acteur. Il décide de partir à New-York pour monter sur les planches.

C’est lors d’une représentation que sa partenaire de jeu (et amoureuse transie), Susana

Marlowe, le sauve de justesse d’un accident. La malheureuse y laisse sa jambe. Si Terry est

lui aussi amoureux de Candy, celle-ci décide de s’effacer pour sauver Susana, prête à

mettre fin à ses jours si elle perdait Terry.

En devant renoncer à celle qu’il aime, le bel acteur entame une descente aux enfers qui

l'entraîne dans l’alcool et le jeu.

De son côté, désespérée, Candy décide de se consacrer aux autres et de devenir infirmière.


Un oncle, un ami, un amoureux

Tout au long de sa vie, Candy croise la route d’un vagabond qui aime la nature et les

animaux. Cet homme mystérieux se fait appeler « Monsieur Albert ». Il est toujours là quand Candy traverse une période compliquée. C’est au fil des épisodes que l’on comprend que cet homme solitaire n’est autre que William Albert Ardlay, le fameux oncle qui a adopté Candy pour la sauver des Lagan. Héritier d’une immense fortune, il grandit et mûrit loin des mondanités dues à son rang. L’idée de le faire passer pour un vieil homme un peu original vient de la tante Elroy, qui souhaite avant tout le protéger.

Lors de l’ultime épisode, Candy découvre enfin que son protecteur et son prince de la colline

ne sont qu’une seule et même personne.

On a peine à croire que Candy se soit retrouvée sur le banc des accusés, aux côtés de Chevaliers du Zodiaque, Ken le survivant et autres stars décriées du Club Dorothée !

Le petit monde de Candy

Bien qu’elle commence sa vie en étant orpheline, Candy se retrouve très vite entourée

d’amis, en commençant par Capucin, son raton-laveur.

Sa première amie est Annie, qu’elle retrouve au collège Saint-Paul quelques années après

leur séparation à l’orphelinat.

Il y a aussi les frères Alistair et Archibald Cornwell. Cousins de Neil, Eliza et Anthony, ils

sont très proches de Candy. Archibald, le plus jeune, est même très amoureux de la jolie

blondinette. Jusqu’à ce qu’il se tourne vers Annie qui l’attend patiemment en l’aimant

secrètement. Quant à Alistair, c’est un casse-cou et un inventeur un peu loufoque.

Cela n’empêche pas Patty de tomber amoureuse de lui. Cette jeune fille devient l’amie de

Candy au collège, alors qu’elles sont voisines de chambre.


« Des moments difficiles »

On a peine à croire que Candy se soit retrouvée sur le banc des accusés, aux côtés de

Chevaliers du Zodiaque, Ken le survivant et autres stars décriées du Club Dorothée !

Pourtant, certains épisodes, jugés traumatisants pour le jeune public, ont dû être modifiés.

Le doublage a été changé, ainsi que le scénario, engendrant ainsi de grosses incohérences

pour la compréhension de l’histoire.

C’est le cas pour l’accident d’Anthony. Plusieurs parents sont montés au créneau pour

dénoncer des images choquantes. Dorothée elle-même est intervenue à l’antenne pour

s'adresser à ses jeunes téléspectateurs afin de les rassurer sur l’état d’Anthony. Sa mort

s’est alors transformée en hospitalisation longue durée.

Quant à Susana, sa jambe amputée est remplacée par un implant, ce qui n’est pas prévu

dans la version originale. Mort au combat, tentatives de suicides d’amoureuses éplorées… Oui, la vie est aussi compliquée dans le monde de Candy !


" Candy s'est mise en couple avec Goldorak by MR CUTE "

Candy aujourd’hui

En 1998 éclate un procès entre la dessinatrice et la scénariste de Candy Candy. En effet,

Yumiko Igarashi, qui a dessiné Candy, refuse de reconnaître les droits de Kyoko Mizuki.

En raison de ce conflit sur les droits d’auteur, toutes les diffusions et tout le merchandising

autour du manga sont bloqués. Depuis cette date, la série animée est donc interdite de diffusion partout dans le monde. Ce qui a rendu les quelques produits dérivés fabriqués à l’époque très rares ! Mais si vous craquez toujours pour cette héroïne des années 80 au caractère bien trempé, il existe certaines œuvres d’art qui lui rendent hommage . L’espiègle Candy peut ainsi toujours faire partie de notre vie !



Quand Norma Jeane Mortensen poussa son premier cri, absolument rien ne laissait présager son destin mi-glorieux, mi-dramatique. Une mère alcoolique et schizophrène qui fera régulièrement des séjours en institut psychiatrique… Un père absent, dont la paternité est remise en doute à de multiples reprises… Une famille déchirée par les démons des uns et des autres.

Pourtant, malgré ce départ chaotique, Norma Jeane Mortenson parviendra à tirer son épingle du jeu. Farouche, déterminée, la jeune fille native de Los Angeles rêvait de briller parmi les célébrités d’Hollywood. Près de six siècles après son décès, jamais son étoile n’a scintillé avec autant d’éclat…

En 1945, David Conover, un photographe travaillant pour le magazine Yank, écume les usines à la recherche de celle qui représentera l’implication des femmes dans l’effort de guerre.

Une enfance dans les bas-fonds de Los Angeles

Le 1er juin 1926, Norma Jeane Mortensen voit le jour à Los Angeles. Sa mère, Gladys Pearl Baker Mortenson Monroe, travaille comme monteuse dans un laboratoire cinématographique et est marié à Edward Mortensen, releveur de compteur de gaz. Bien que le couple ne soit pas très fortuné, les finances ne sont pas le point qui fait le plus débat.

Malheureusement, la mère de Marilyn est fréquemment sujette à des crises de schizophrénie et entretient de nombreuses liaisons extraconjugales. De fait, bien qu’étant marié à Edward Mortensen, elle affirmera que le père biologique de la petite Norma n’est nul autre que Stan Gifford, un homme qu’elle aurait fréquenté quatre mois après son mariage.

Cependant, Norma Jeane étant né dans une union reconnue officiellement, le nom de l’époux de sa mère sera inscrit sur son acte de naissance.

Pour la petite fille, ce n’est que le début d’une enfance difficile… Entre l’absence d’une figure paternelle et les nombreuses hospitalisations en centre psychiatrique de sa mère, Norma passe les sept premières années de sa vie dans des orphelinats, en familles d’accueils et chez des voisins (Albert et Ida Bolender) avant d’être placée sous la tutelle d’une amie de sa mère, Grace McKee.

En 1941, alors qu’elle n’a que 16 ans, Norma épouse Jim Dougherty, lequel rejoindra l’armée peu après leur mariage. C’est alors qu’elle abandonne ses études pour se lancer dans la vie active. En journée, Norma veille à l'ignifugation des ailes d'avions ainsi qu’à l'inspection des parachutes. Le soir, elle entretient son foyer telle une épouse modèle.

Cependant, le destin avait vu plus grand pour la belle rousse…



Dans le collimateur des photographes

En 1945, David Conover, un photographe travaillant pour le magazine Yank, écume les usines à la recherche de celle qui représentera l’implication des femmes dans l’effort de guerre. Alors qu’il est sur le point de baisser les bras, ses pas le conduisent vers une jeune femme à la crinière flamboyante. Séduit par la beauté de Norma Jeane, il la prend en photo le 26 juin 1945. La photo et surtout le charme de son modèle seront encensés par le public.

Pour Norma, ce sera le déclic.

Sans perdre une seconde de plus, elle démissionne de son emploi afin de se consacrer pleinement à sa carrière de mannequin. Ayant rejoint les rangs de l’agence Blue Book Modeling Agency, elle enchaînera les séances photos pour les magazines de pinups. En juste quelques mois, elle devient la "Mmmmm girl".

Encouragée par ce succès, elle commence peu à peu à rêver plus grand… Fascinée par le 7e art, elle tourne un premier film-test pour une collection de maillots de bain en décembre 1945. En 1946, elle divorce de son mari et décide de prendre son destin en main.

En 1947, elle fera son première apparition cinématographique dans Bagarre pour une blonde

De Norma Jeane Mortensen à Marilyn Monroe

En février 1946, elle commence à prendre des cours de théâtre et n’hésite pas à changer son apparence physique pour décrocher des rôles. La couleur originelle de ses cheveux disparaît au profit du blond platine qui deviendra sa marque de fabrique. De même, c’est à partir de cette époque qu’elle se dessine systématiquement un grain de beauté sur la joue.

Finalement, après des mois à passer des castings, la chance lui sourit. Ben Lyon, un cadre de la 20th Century Fox, tombe sous son charme. En plus de lui faire signer un contrat de six mois avec la Fox, il lui conseille de changer son nom en Marilyn Monroe.

Petit à petit, les contours de celle qui deviendra une icône planétaire se dessinent…

En 1947, elle fera son première apparition cinématographique dans Bagarre pour une blonde puis dans Dangerous year. N’ayant que des rôles mineurs, elle continue ses activités de mannequin, lesquelles lui permettront de décrocher le titre de reine honoraire du Festival des artichauts de Castroville (Californie).

En 1948, Marilyn Monroe signe un contrat de six mois avec Columbia. Malheureusement, suite à l’échec commercial de l’opus Les reines du Musical Hall, un film dans lequel elle a la vedette, ce dernier n’est pas renouvelé.

Déterminée, la plantureuse blonde ne baisse pas pour autant les bras. Quand les Marx Brothers lui proposent de jouer dans La pêche au trésor, elle saute sur l’occasion. Elle ne le regrettera pas…

Alors qu’elle promeut le film à New-York, elle rencontre Johnny Hyde, vice-président de la société artistique William Morris Agency. Sous le charme de sa beauté et de son talent, ce dernier deviendra non seulement son agent mais aussi son amant.

Le 2 mars 1950, elle signera un contrat de trois ans avec l’agence. Par la suite, cet engagement lui permettra de figurer dans le casting de Quand la ville dort, un film dans lequel son jeu d’actrice sera porté en liesse par le critique comme le grand public. Dans Eve de Joseph L. Mankiewicz, elle laisse la foule bouche bée. Néanmoins, c’est véritablement en 1952 que sa carrière décollera.

Ses clichés sulfureux la hissent au-niveau de sex symbol.

Et enfin, le succès vint

Pour Marilyn Monroe, 1952 est l’année du succès. La demoiselle tiendra le premier rôle sur 4 films à gros budgets : Le Démon s’éveille la nuit, Cinq mariages à l’essai, Troublez-moi ce soir et Chérie, je me sens rajeunir.

La même année, des photos où elles s’affichent nue refont surface. De fait, deux ans plus tôt, elle avait posé pour le photographique érotique Tom Kelley afin de boucler les fins de mois. Loin de réduire sa carrière à néant, ses clichés sulfureux la hissent au-niveau de sex symbol.

Le 7 avril 1952, elle fera même la première page du magazine Life, profitant de l’occasion pour s’expliquer sur ces photos. Dans la foulée, elle commence une romance avec Joe DiMaggio, un joueur de baseball légendaire.


En 1953, son interprétation sulfureuse d’une femme prête à tout pour occire son mari dans Niagara ne passe pas inaperçue. Même si les critiques la félicitent pour son audace, des ténors du milieu tels que Zanuck ou Joanes Crawford s’en prenne publiquement à elle. La même année, elle est à l’affiche de Comment épouser un millionnaire de Jean Negulesco.

Malgré quelques remarques désobligeantes, la carrière de Marilyn ne cesse d’aller de l’avant. Le 26 juin 1953, elle réalise enfin son rêve de petite fille… Sur le Hollywood boulevard, elle laisse ses empreintes dans le ciment du Grauman’s Chinese Theatre.

Cependant, pour Marilyn Monroe, tout n’est pas rose. Fatiguée de jouer les femmes fatales, elle désire montrer son savoir-faire au-travers de rôles plus profonds. Malheureusement, la Fox ne l’entend pas de cette oreille. Après moult disputes, Marilyn Monroe acceptera à contrecœur de jouer dans Rivière sans retour. Sur le plateau, la tension est à son maximum… Marilyn ne s’entend pas avec Otto Preminger, le réalisateur, et ne met pas le cœur à l’ouvrage. Fin 1953, la Fox lui ordonne de jouer dans The Girl in Pink Tights. S’en est trop pour Marilyn. Lassée de ces rôles sans profondeur, elle dit non de façon catégorique. En réaction, la Fox met fin à son contrat.

Sur le plateau de tournage du film Les milliardaires, elle rencontre l’acteur Français Yves Montand avec lequel elle aura une liaison.

Dans le creux de la vague

Le 14 janvier 1954, Marilyn Monroe dit oui à DiMaggio. Face à la presse, elle annonce vouloir se consacrer pleinement à son mariage. Seulement voilà… Amoureuse de l’art, elle ne parvient pas à rester très longtemps loin des feux des projecteurs.

En mars 1954, elle se réconcilie avec la Fox et tourne sous l’égide de cette dernière La joyeuse parade. C’est un échec cuisant. Sans se démoraliser, elle débute le tournage de Sept ans de réflexion, le film dont est tiré la scène culte de la grille de métro. L’image restera gravée dans les mémoires, la hissant de façon définitive au rang d’icône populaire.

En novembre 1954, son mariage avec Joe DiMaggio prend fin. Le 16 décembre 1954, elle pose ses valises dans la résidence new-yorkaise de Milton Greene, l’un de ses amis proches. Photographe de métier, il l’incite à fonder sa propre société de production afin d’avoir enfin les rôles qu’elle mérite.

Le 31 décembre 1954, Marilyn Monroe Productions Inc voit le jour. Pour la Fox, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. La compagnie annule son contrat le 15 janvier 1955.


L’envol de l’oisillon

En 1955, Marilyn Monroe retourne sur les bancs. D’abord aux côtés de l’actrice Constance Collier puis dans les amphithéâtres de l’Actors Studio.

Pendant qu’elle se recentre sur elle-même, Sept ans de réflexion devient un succès retentissant. Avec 8 millions de dollars de bénéfices réalisés, le film met en lumière le talent de Marilyn. Professionnels comme amateurs sont subjugués par sa prestation.

Cette prouesse n’échappe à la Fox qui rappelle Marilyn Monroe pour une énième fois. Néanmoins, forte de son succès, elle est en mesure de négocier un contrat avec de meilleures conditions.

En 1956, Arrêt d’autobus de Joshua Logan lui vaut une nomination aux Golden Globes. Le 2 juin 1956, elle se marie à Arthur Miller, un écrivain qu’elle fréquente depuis belle lurette.

Arrêt d’autobus est suivi du Prince et de la danseuse, un film léger qui ne rencontrera pas le succès escompté. Néanmoins, la prestation de Marilyn sera saluée par les professionnels européens. En plus du prix David di Donatello de la meilleure actrice étrangère et de 'Étoile de Cristal de la meilleure actrice étrangère en France, elle sera nommée pour un BAFTA.

Le 1er août 1957, elle fait une fausse couche, un événement traumatisant dont elle a de la peine à se remettre. Malgré tout, en 1958, elle commence à travailler sur Certains l’aiment chaud. Sorti en 1959, le film dépasse les attentes du studio. Nommé pour cinq oscars, il permet à Marilyn d’obtenir le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie.

En 1960, Marilyn Monroe est au sommet de sa popularité. Sur le plateau de tournage du film Les milliardaires, elle rencontre l’acteur Français Yves Montand avec lequel elle aura une liaison. Par la suite, elle enchaîne avec Les désaxés, lequel film sera un fiasco.


La descende aux enfers

Bien que ses finances se portent comme un charme, l’état mental de Marilyn Monroe ne cesse de se dégrader. Dépendante des médicaments et des spiritueux, elle commence progressivement à marcher dans les pas de sa mère… Internée à de multiples reprises, elle a de peine à garder pied.

Malgré tout, elle accepte de tourner Something's Got to Give. En janvier 1962, elle acquiert une hacienda au 12305, Fifth Helena Drive, Brentwood, Los Angeles.

Le 5 mars 1962, alors qu’elle remporte le Gloden Blobes de la vedette féminine du monde pour 196, c’est ivre morte qu’elle monte sur scène. Le 19 mai 1962, elle interprète "Happy Birthday, Mister President" lors de la fête donnée en l’honneur de son amant, le président Américain John Fitzgerald Kennedy.

Dans la nuit du 4 au 5 août 1962, Marilyn Monroe rend son dernier souffle. Jusqu’aujourd’hui, la raison de sa mort est indéterminée. Certains disent que c’est le fruit d’une association malheureuse entre médicaments et alcool. D’autres, que c’est un coup monté de la maison blanche. Le mystère plane toujours…

Le 8 août 1962, la dépouille de Norma Jeane Mortensen, plus connue sous le sobriquet de Marilyn Monroe, a été ensevelie au Westwood Village Memorial Park Cemetery.


Une icône du monde moderne


Diapositive de l'artiste "Mr Cute"

De son vivant, Marilyn n’a pas toujours été accueilli les bras ouverts par les professionnels du cinéma. Souvent cantonnée à des rôles de potiche, elle a néanmoins réussi à toucher le cœur des Américains.

Derrière cette beauté plantureuse, se lisait la souffrance de Norma Jeane Mortensen, une petite fille abandonnée par ses proches. Derrière les sourires, les poses langoureuses et les pom-pom-pi-dou, l’âme d’enfant de Marilyn était bien visible.

Pour les artistes, cette dualité était d’une beauté à couper le souffle.

Si la série de sérigraphies Marilyn Diptych d’Andy Warhold reste l’hommage posthume le plus connu à la diva, il est loin d’être le seul. Après la mort de sa défunte femme, Arthur Miller a écrit la pièce Après la chute. En 2006, l’œuvre Marilyn, dernières séances de Michel Schneider a remporté le prix interallié.

Adulée par l’Amérique, morte jeune, Marilyn Monroe n’a pas fini de faire couler de l’encre.

Encore maintenant, sa romance troublante avec John Kennedy déchaîne les passions… Et si elle avait réussi à évincer Jackie Kennedy ? Cette question, nombreux sont ceux à se la poser. Dans une diapositive géante, Mr Cute, un duo d’artistes Parisiens tentent d’y répondre.

Sensibles au charme de la belle blonde, ils ont surtout été touchés par le vécu tragique de cette femme qui ne désirait rien d’autre qu’être heureuse.

De son vivant, Marilyn Monroe a dit : "Le bonheur est la chose la plus importante au monde, sans bonheur, vous vivez une vie de dépression". Croyez-la sur paroles.


Qu’attendez-vous pour être heureux ? Stop waiting for Friday ! C’est maintenant qu’il faut mordre à pleines dents dans la vie.

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